Durant les vacances d’été, je me suis rendu pour un séjour d’une semaine à l’Île d’Yeu, située en face de la côte vendéenne. À une vingtaine de kilomètres du continent, cette petite île (9×4 km) présente un environnement sauvage avec des côtes à la fois sablonneuses et rocheuses, entre paysages de Vendée et de Bretagne.
Nous avons résidé dans le bourg principal, Port-Joinville, où se trouvent le phare et le port de pêche. Voici une rapide description de l’histoire de l’île et des principaux sites.
Petit historique de l’île
Au cours des âges, l’Île d’Yeu a connu plusieurs mutations en fonction du niveau des eaux et des populations successives, venues tantôt d’Irlande, d’Angleterre et du continent français. Au Moyen-Age, les moines bâtisseurs arrivés d’Irlande vers le Xè siècle ont contribué avec les locaux au défrichement et à l’aménagement de l’île.
Plus tard, l’Île d’Yeu constitua un point de relâchement pour les marins au long cours, lieu de passage important situé sur les grandes routes maritimes : de nombreux « islais » se tournèrent vers la navigation et la pêche. En parallèle aujourd’hui, le tourisme, l’artisanat et l’agriculture contribuent à maintenir la population locale (5000 habitants).
Le phare et le vieux château
Port-Joinville est, de nos jours, la principale localité du canton d’Yeu; on y trouve la mairie, l’office de tourisme et de nombreux commerces, ainsi que l’unique phare de l’île construit dans les années 1830. Appelé Grand phare ou encore « phare de la Petite Foule », il fut remplacé en 1951 par un phare plus moderne suite à son bombardement pendant la Seconde guerre. Haut de 40 m, il permet de sécuriser la navigation au sud de la Loire et est ouvert aux visiteurs de mai à septembre.
Le vieux château, placé sur la côte ouest ou « Côte Sauvage » est proche du point culminant de l’île, le Cap des degrés. Cette forteresse médiévale datée du XIVè siècle servit souvent de refuge pour la population insulaire lors des invasions, notamment sous l’Ancien Régime.
Un ancien bourg médiéval
À Saint Sauveur, ancienne capitale et centre religieux de l’île jusqu’au XVIIIè siècle, on peut visiter l’église romane édifiée en 1040 par les moines disciples de Saint Colomban : classée monument historique au XXè siècle, elle domine du haut de son clocher le bourg pittoresque, dédale de ruelles jonché de maisons blanches, duquel émane une atmosphère paisible très appréciable.
Ainsi, je crois que c’est à Saint Sauveur que j’aurais préféré louer ma maison de vacances même si le village est moins animé que Port-Joinville ! L’ensemble de l’île est de toute manière tout indiqué pour un agréable séjour en famille.
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